Chemins de fer

UM d'automotrices banlieue Z5100 Carel et Fouché vue a proximité d'Hericy en Décembre 1984
(Copyright Gilbert Laurent)

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La BB 27095 sur un train de fret composé de wagons trémies emergeant du brouillard et pret au départ au triage de Dijon Perrigny.

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Situé à Massy (Essonne), le restaurant Crocodile (du surnom de la célèbre locomotive électrique suisse du début du siècle dernier) vous donne l'occasion de voyager dans 2 superbes voitures belges des années 40 le temps d'un repas. Il existe plusieurs restaurants de cette chaine dans le nord et l'est de la France aménagés de la même façon.

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Train rapide Bologne / Venise en gare d'Abano Montegrotto
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Train régional Ferrare / Venise en gare de Rovigo
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En train peu après la gare de Rovigo , les wagons taggés (train de marchandises à l'arrêt ...
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Silverstar a dit:
A l'atelier des Lilas de la ligne 11, le MP55 rénové.

Voir la pièce jointe 38402
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J'ai bossé sur ce train (et les autres MP55 de la L11) dans cet atelier des Lilas (qui n'existe plus a ce jour suite au prolongement de la L11) entre novembre 1991 et février 1992.
Particularité de cet atelier, il se trouvait 30m sous terre, du coup durant la période où j'y travaillais je ne voyais pas le jour.
 
Silverstar a dit:
Pourquoi avoir choisis des pneus, pour un meilleur freinage ?
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Je ne sais pas pour le freinage ; il me semble que les lignes 1 et 6 ont été les premières rames à être équipées de pneus .
La L1 passe entre autre rue de Rivoli , sous les Champs Elysées , les pneus amortissent les vibrations et doivent ainsi protéger les monuments que tu peux ressentir aussi dans un appartement quand le métro passe . (j'ai habité au 4ème près de Nation)
Le parcours de la L5 est pas mal à l'exterieur et le son est beaucoup plus doux pour les très nombreuses personnes qui habitent tout proche de la ligne !

 
Alors il faut se replacer dans le contexte de l'époque, à savoir seules les rames fer Sprague Thomson roulait sur le réseau. Rames dont l'adhérence à l'accélération n'était pas folle, malgré certaines rames 100% motrice.

On est juste après-guerre, la RATP vient d'être créée.

Afin d'augmenter les vitesses d'exploitation (on est au début de la saturation au heures de pointes) et diminuer les nuisances sonores, d'augmenter la charge, il est décidé de construire un métro sur pneu.

Commande est passée pour le prototype MP51 (dit la "grand-mère") qui sera testé sur la voie navette. Prototype équipé d'un freinage rhéostatique (une première en plus des pneus) et qui servira à développer le pilotage automatique du métro (attention ce mode de fonctionnement nécessite toujours un conducteur, et ce mode est toujours en fonction).

En 1954, devant les succès de ce prototype, commande est passé à Brissonneau et Lotz ainsi qu'à Renault pour la construction du MP55.

Il y avait des différences légères entre les 2 pour les voyageurs, mais les différences principales se trouvaient sous les voitures. La principale étant le système de commande de la traction, sur Renault c'était une commande pneumatique, sur Brissonneau électrique (développé en collaboration avec Jeumont Schneider et qui sera ensuite adopté sur l'ensemble des métros (jusqu'au MF77)).

Il est mis sur la L11 pour plusieurs raisons, à savoir :

- La ligne est petite
- Elle y a plein de courbes à rayon court et de montées/descentes

Donc idéale pour un test grandeur nature.

À la suite des bons résultats, il est décidé d'équipée les L1 puis L4, non pas a cause de la configuration de ces lignes, mais à cause d'un début de saturation de celle-ci.

Sur la L6, c'est pour d'autres raisons, à savoir qu'elle est aérienne et elle passe non loin des beaux immeubles du 15 et 16eme arrondissement, du coup c'était pour ménager les oreilles des riverains en atténuant les bruits de roulement dus au fer (crissement dans les tournants, lors du freinage, de l'accélération), mais aussi pour augmenter l'adhérence par jour de pluie.

Perso je détestais dépanner les MP55 Renault, c'était une vraie galère cette commande pneumatique. Sans compter le nombre de moteurs qui tombaient en panne en ce début des années 1990. Je me souviens d'une journée, où on a changé un moteur traction, le train part en exploitation, revient 2 tours plus tard, le moteur à côté de celui que l'on venait de changer HS.

En revanche j'adorais les MP55 pour leur accélération (pas de Chronoampermétrie ça aide), c'était sympa à conduire, certes moins confort que les MP59 et MP73 mais sympa.
 
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