Allez en piste...
Tout d'abord il est important de définir le périmètre précis des attentes d'un simulateur de vol.
Cette réflexion est importante pour permettre au projet daboutir et de répondre aux attentes initiales en terme dexercices de vol mais également de pouvoir maîtriser le coût final sans oublier lencombrement.
En effet combien de projets ont été initiés et n'arrivent pas à terme...
Pour débuter ce projet, j'ai pris comme référentiel un simulateur de type FNPT (Flight Navigation and Procedure Trainer).
Pour être plus exact, il sagit de la catégorie
FNPT II MCC qui désigne une cabine multipilote qui permet la formation au travail en équipage.
Au-delà du plaisir que procure le fait de pouvoir naviguer avec un tiers, il est important de prendre conscience que la charge de travail à bord d'un cockpit est bien trop importante pour un seul homme. Cette remarque ne concernant pas les monomoteur que nous utilisons dans le privé du type Cessna 182 par exemple.
Mais que désigne la catégorie FNTP II MCC ?
La catégorie FNPT II MCC désigne un simulateur générique. Il sagit d'une cabine représentant le poste de pilotage d'un type ou d'une classe d'avion, sans pour autant en être une exacte reproduction. Les systèmes représentés doivent juste fonctionner comme dans un véritable avion. Le tout est doté d'un visuel extérieur de son choix, video(s) projecteur(s), moniteur(s)...
Vous laurez bien compris, lexercice qui nous occupe n'est pas de réaliser une copie d'un équipement existant qui présente linconvénient majeur de se limiter au domaine de vol d'un seul appareil. Bien au contraire la notion de générique permettra de prendre les commandes de différents appareils et ce selon l'envie du moment. Lintérêt est d'autant plus intéressant que chaque appareil se distingue entre autre par des abaques et des performances différents. Bien entendu nous parlons ici de "générique" uniquement pour les avions bimoteurs à turbopropulseurs.
Un autre élément qui a son importance est de pouvoir reproduire "latmosphère" du cockpit afin que l'immersion soit encore plus grande. Cet élément est capital dans le sujet qui nous occupe et est bien souvent négligé.
Ainsi, les materiaux utilisés revêtent une importance capitale. Il sagit ici de restituer au mieux lambiance au sein du cockpit.
Il en va de même que pour le choix des équipements. Un simulateur est fait pour être utilisé sans devoir se soucier de la fiabilité matériel. Reproduire un équipement fidèle au réel c'est bien mais que ce dernier puisse être fiable dans le temps et résister aux contraintes dutilisation c'est mieux.
Cette remarque est d'autant plus importante qu'un novice aux commandes aura le geste lourd et sollicitera d'autant plus le matériel.
Enfin, compte tenu de linvestissement que représente un simulateur quel qu'il soit, ce dernier doit pouvoir passer les années sans difficultés. Une fois encore la conception et les matériaux utilisés sont primordinateuraux et ne pas se laisser aveugler par des appendices esthétiques est gage de satisfaction pour avenir.
Maintenant que le type de simulateur est défini et que la philosophie du projet est posée, il est nécessaire de réaliser un exercice budgétaire en fonction d'un cahier des charges rigoureusement définit.