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Les phénomènes météorologiques dangereux peuvent affecter la sécurité de lexploitation aérienne comme les orages, la grêle, les turbulences, le givrage, les ondes orographiques, les tempêtes de sable ou de poussière, les cyclones tropicaux, le blizzard. Ces phénomènes sont signalés par des messages SIGMET et représentés dans les cartes TEMSI. Savoir les identifier et connaitre leur degré de dangerosité permet déviter en partie les accidents d'avion.
La grêle
La grêle est constituée de particules de glace (jusqu'à 15 cm pour un poids de 1 kg dans certains cas), appelées grêlons. C'est un phénomène relativement rare mais spectacul'aire et dangereux en aéronautique. Un grêlon est constitué en grande partie par de la glace transparente, ou par une alternance de couches de glace transparente et opaque, qui se forme lors des mouvements verticaux dans les nuages à forte extension verticale, les cumulonimbus.
Les effets de la grêle sur un aéronef sont en rapport avec la t'aille et la vitesse de chute par exemple pour un diamètre de 5 cm, la vitesse moyenne de chute est de 115 km/h.
Les dangers pour un aéronef sont larrêt des moteurs et/ou destruction, la perte des moyens de communication (bris des antennes), bris des vitres du cockpit, destruction des capteurs, bosselage de la cellule et des surfaces exposées à la grêle, (bord dattaque des ailes).
Le givre

Le givrage alourdit laéronef et modifie le profil des éléments sustentateurs entraînant une augmentation de la traînée, une diminution de la portance ce qui peut mener à un décrochage, une sérieuse dégradation de ses performances ce qui a pour effet d'augmenter la consommation de carburant, l'augmentation du poids du givre peut devenir excessif et rendre difficile le contrôle de l'appareil. De plus le givrage des ailes a une influence sur la longueur de la corde de profil par un décrochage aux extrémité, une perte defficacité des ailerons, une influence du rayon de courbure et un changement de température de la peau et du carburant.
Le givrage peut avoir des conséquences sur lempennage et les gouvernes, attention lors de la sortie des volets, les mouvements à cabrer ou à piquer car des joints, des trappes, et commandes peuvent geler.
La propulsion des moteurs peut avoir des conséquences graves comme des vibrations, une perte de puissance, lextinction des moteurs, lendommagement de ceux-ci et les projection de glace dû à l'accumulation de neige ou de glace dans les entrées d'air du compresseur au sol lors du roulage ou en vol.
Pour les voilures tournantes (hélicoptère) le givrage du rotor altère les capacité dautorotation, lobstruction des entrées d'air et lingestion de glace.
Le givrage peut avoir des conséquences sur les sondes anémométriques en cas de défaut de réchauffage donnant ainsi des information de vitesse ou de vario erronés.
Le givrage se produit à une température inférieure au point de congélation de 0 °C sur une surface froide inférieure à 0 °. Il peut être faible (pas de contraintes particulière sur la conduite de l'avion), modéré (les conditions de givrage peuvent amener à changer de cap ou daltitude) ou fort (changement immédiat de cap ou daltitude).
Les différents type de givrage :
La Gelée blanche ou Hoar frost a un aspect cristallin en forme daiguilles, décailles ou de plumes qui la rend friable. Elle se forme par la condensation solide, passage direct de la vapeur d'eau en cristaux de glace et peut se produire en dehors des nuages lors danticyclones en hiver, par nuits froides et peu ventées. Elle apparaît au sol sur un avion au parking par des températures froides ou lors d'une descente ou d'une montée rapide dans une couche humide lorsque l'avion est froid, le givrage associé est généralement faible.
Le Givre blanc ou Rime ice a un aspect blanc et opaque, plutôt friable et fragile. Il se forme sur une surface froide, dans un milieu nuageux homogène froid. Les gouttelettes en surfusion congèlent très rapidement et emprisonnent beaucoup d'air en touchant l'avion. Le givre saccumule en pointe sur les parties exposées (bords dattaque). Il sent'asse et sétend vers lavant,le givrage associé est généralement faible à modéré.
Le Givre dur, clair et transparente ou Clear ice a un aspect homogène, lisse, transparent, compact et très solide par absence dinclusion d'air. Il se forme sur une surface froide, dans un milieu nuageux homogène, les gouttelettes en surfusion sétalent et congèlent lentement. Il peut se produire quand la température est proche de 0 °C, et sétalent en dehors des zones dégivrées.
Le Givre mixte ou Mixed ice a un aspect hétérogène avec de la glace claire et compactes. Il est similaire au grivre transparent et se forme sur les surfaces froides dans un milieux nuageux hétérogène.
Le Givre verglas ou Glaze ice a un aspect identique au grivre transparent ou a la glace dure il est associé a un givrage fort.
Comment palier au givrage des aéronefs?
Au sol le dégivrage de l'avion (2 à 6 dégivreuses) avant son départ et l'application d'un liquide de protection appelé Glycol (par pulvérisation pendant 8 à 10 min) est crucial, en effet les surfaces de contrôle (volets, ailerons...) sont paralysés, perturbant ainsi les flux d'air et dégradant fortement la capacité de laile à générer la portance et augmenter la traînée. Si des morceaux de glaces suffisamment importants viennent à se détacher alors que l'appareil est en mouvement, ceux-ci peuvent être ingérés par les moteurs ou frapper les hélices causant une panne majeure.
En vol par anticipation par mise en marche de système anti givrage comme le chauffage pare brise, tubes pitots, gonflage de boudins en caoutchouc.
La grêle
La grêle est constituée de particules de glace (jusqu'à 15 cm pour un poids de 1 kg dans certains cas), appelées grêlons. C'est un phénomène relativement rare mais spectacul'aire et dangereux en aéronautique. Un grêlon est constitué en grande partie par de la glace transparente, ou par une alternance de couches de glace transparente et opaque, qui se forme lors des mouvements verticaux dans les nuages à forte extension verticale, les cumulonimbus.
Les effets de la grêle sur un aéronef sont en rapport avec la t'aille et la vitesse de chute par exemple pour un diamètre de 5 cm, la vitesse moyenne de chute est de 115 km/h.
Les dangers pour un aéronef sont larrêt des moteurs et/ou destruction, la perte des moyens de communication (bris des antennes), bris des vitres du cockpit, destruction des capteurs, bosselage de la cellule et des surfaces exposées à la grêle, (bord dattaque des ailes).
Le givre

Le givrage alourdit laéronef et modifie le profil des éléments sustentateurs entraînant une augmentation de la traînée, une diminution de la portance ce qui peut mener à un décrochage, une sérieuse dégradation de ses performances ce qui a pour effet d'augmenter la consommation de carburant, l'augmentation du poids du givre peut devenir excessif et rendre difficile le contrôle de l'appareil. De plus le givrage des ailes a une influence sur la longueur de la corde de profil par un décrochage aux extrémité, une perte defficacité des ailerons, une influence du rayon de courbure et un changement de température de la peau et du carburant.
Le givrage peut avoir des conséquences sur lempennage et les gouvernes, attention lors de la sortie des volets, les mouvements à cabrer ou à piquer car des joints, des trappes, et commandes peuvent geler.
La propulsion des moteurs peut avoir des conséquences graves comme des vibrations, une perte de puissance, lextinction des moteurs, lendommagement de ceux-ci et les projection de glace dû à l'accumulation de neige ou de glace dans les entrées d'air du compresseur au sol lors du roulage ou en vol.
Pour les voilures tournantes (hélicoptère) le givrage du rotor altère les capacité dautorotation, lobstruction des entrées d'air et lingestion de glace.
Le givrage peut avoir des conséquences sur les sondes anémométriques en cas de défaut de réchauffage donnant ainsi des information de vitesse ou de vario erronés.
Le givrage se produit à une température inférieure au point de congélation de 0 °C sur une surface froide inférieure à 0 °. Il peut être faible (pas de contraintes particulière sur la conduite de l'avion), modéré (les conditions de givrage peuvent amener à changer de cap ou daltitude) ou fort (changement immédiat de cap ou daltitude).
Les différents type de givrage :
La Gelée blanche ou Hoar frost a un aspect cristallin en forme daiguilles, décailles ou de plumes qui la rend friable. Elle se forme par la condensation solide, passage direct de la vapeur d'eau en cristaux de glace et peut se produire en dehors des nuages lors danticyclones en hiver, par nuits froides et peu ventées. Elle apparaît au sol sur un avion au parking par des températures froides ou lors d'une descente ou d'une montée rapide dans une couche humide lorsque l'avion est froid, le givrage associé est généralement faible.
Le Givre blanc ou Rime ice a un aspect blanc et opaque, plutôt friable et fragile. Il se forme sur une surface froide, dans un milieu nuageux homogène froid. Les gouttelettes en surfusion congèlent très rapidement et emprisonnent beaucoup d'air en touchant l'avion. Le givre saccumule en pointe sur les parties exposées (bords dattaque). Il sent'asse et sétend vers lavant,le givrage associé est généralement faible à modéré.
Le Givre dur, clair et transparente ou Clear ice a un aspect homogène, lisse, transparent, compact et très solide par absence dinclusion d'air. Il se forme sur une surface froide, dans un milieu nuageux homogène, les gouttelettes en surfusion sétalent et congèlent lentement. Il peut se produire quand la température est proche de 0 °C, et sétalent en dehors des zones dégivrées.
Le Givre mixte ou Mixed ice a un aspect hétérogène avec de la glace claire et compactes. Il est similaire au grivre transparent et se forme sur les surfaces froides dans un milieux nuageux hétérogène.
Le Givre verglas ou Glaze ice a un aspect identique au grivre transparent ou a la glace dure il est associé a un givrage fort.
Comment palier au givrage des aéronefs?
Au sol le dégivrage de l'avion (2 à 6 dégivreuses) avant son départ et l'application d'un liquide de protection appelé Glycol (par pulvérisation pendant 8 à 10 min) est crucial, en effet les surfaces de contrôle (volets, ailerons...) sont paralysés, perturbant ainsi les flux d'air et dégradant fortement la capacité de laile à générer la portance et augmenter la traînée. Si des morceaux de glaces suffisamment importants viennent à se détacher alors que l'appareil est en mouvement, ceux-ci peuvent être ingérés par les moteurs ou frapper les hélices causant une panne majeure.
En vol par anticipation par mise en marche de système anti givrage comme le chauffage pare brise, tubes pitots, gonflage de boudins en caoutchouc.