Il est vrai que les passagers ne connaissent pas les enjeux d'une approche (piste très courte à peine dans les limites, vent violent ou turbulences de relief, piste mouillée ou contaminée etc).
Des fois, nous devons poser dans les blocs, à peu importe les moyens utilisés. Il y a quelques mois, à Cologne, il y avait la fermeture de la piste principale, laissant seulement la petite second'aire à disposition (LDA de 1800m voir moins). Le brief de la compagnie nous demandait de calculer le point de touché ultime et dy établir une référence visuelle pour remettre les gaz. Lors de cette approche, il était hors de question de chercher le kiss.
Boeing recommande d'ailleurs un touché positif sur piste mouillée pour éviter laquaplanning.
Bref, ce ne sont là que deux exemples.
Après, il faut aussi savoir que les applaudissements sont malheureusement inaudibles du cockpit à cause de la porte et de nos casques ANR. Même un bébé en pleurs situé dans les premières rangées ne fait pas le poids
Néanmoins, cela fait toujours plaisir d'avoir un passager qui vous remercie pour le vol, qui vous dit que vous avez très bien piloté (pour ce que ça vaut évidemment). Ces compliments sont appréciables pour les autres fois où c'étais plus difficile.
Après, c'est comme lorsque vous cuisinez, que ce soit du surgelé ou une préparation d'une demie journée, un merci ou un compliment va droit au cur.
Amic
Tim