Et encore le B29 (utilisé seulement sur le front du Pacifique) était hyper luxueux .... par rapport aux Lancaster., B24 et B17 : pas de pressurisation, pas de chauffage, courant d'air assurés par l'espacement neccessaire pour la mobilité des mitrailleuses ....
A 30000 feet la température ~ 50 degré en dessous de zéro, 3 paires de gant dont une relié à une alimentation électrique (chauffage) - dans une mission vers l'allemagne qui pouvait durer jusqu'á 12 heures le mitrailleur de queue ne pouvait pas tenir autre chose que la manipulation de son arme, il ne pouvait pratiquement pas s'alimenter à cause de l'épaisseur des protections des mains, il était impossible d'enlever les gants car il eu été dans l'impossibilité de les remettre
- Avec le nombre de protection (sous vetements, chaussettes, sur chaussettes, bottes double fourrure, triple veste, une position assis/agenouillé (B17) trés compliqué de se mouvoir, (sans oublier par dessus les vetements la MaeWest au moins jusqu'a que les bombardiers puissent décoller de France, après Juin44, ) en cas d'évacuation ii fallait rajouter le parachute par dessus l'attirail -
Comme ce n'était pas assez confortable il fallait rajouter le masque à oxygène !
Lorsque les équipages embarquaient le mitrailleur de queue était reconnaissable de loin à sa démarche emprunté.
En dehors des 2 pilotes qui bénéficiait d'un peu d'air chaud le reste de l'équipage avait a peu prés les mêmes avantages

que le mitrailleur de queue, mais avait un peu plus de liberte de mouvements et pouvait se rapprocher de la partie tiéde de l'habitacle suivant les moments.
Le B29 lui bénéficiait d'une cellule chauffé et pressurisé, des mitrailleuses et canon (mitrailleur de queue) assisté pour les déplacements , l'accés au compartiment de queue pouvait se faire par une porte latérale arrière. Les secondes générations de B29 étaient même equipé d'un systeme qui permettait en cas d'evacuation ( parachute ) de sauter directement par l'arrière sans remonter dans la carlingue (panneaux extractible)
Il est sûr que quelque soit l'avion les mitrailleurs qui opéraient dans les bombardiers durant cette période ont payés un lourd tribu.
Bien qu'ils soient peu souvent cités (au profit de la chasse) ils méritent tout notre respect.