En ce qui me concerne, mon discours ne s'adresse plus aux climatosceptiques. Je sais par expérience que ça ne sert à rien (je m'intéresse et suis l'évolution de la recherche depuis les années 1990, une époque où les scientifiques trop alarmistes avaient plutôt tendance à perdre leur poste, où on parlait de lutte contre le réchauffement alors qu'on parle maintenant d'adaptation). Par contre, je refuse de leur laisser l'exclusivité de la parole.
Quelqu'un qui a passé sa vie à nier un fait scientifique finalement avéré aura beaucoup de mal à revenir dessus, simplement parce que ce serait remettre en cause le fondement de sa propre existence. Il suffit de se pencher sur l'histoire des sciences pour savoir que ce n'est pas récent. Il est impossible, même avec toute la bonne volonté du monde et l'ensemble des preuves disponibles, de faire changer d'avis ceux qui confondent foi et argumentation. C'est rarement à ceux-là que je m'adresse mais uniquement à ceux qui sont encore capables de douter ou de se poser des questions (et malgré les apparences, j'en fais partie, même si je dois avouer que sur le sujet, l'affaire à l'air quand même bien pliée). Je vous conseille la pensée bayésienne.
Quelqu'un qui a passé sa vie à nier un fait scientifique finalement avéré aura beaucoup de mal à revenir dessus, simplement parce que ce serait remettre en cause le fondement de sa propre existence. Il suffit de se pencher sur l'histoire des sciences pour savoir que ce n'est pas récent. Il est impossible, même avec toute la bonne volonté du monde et l'ensemble des preuves disponibles, de faire changer d'avis ceux qui confondent foi et argumentation. C'est rarement à ceux-là que je m'adresse mais uniquement à ceux qui sont encore capables de douter ou de se poser des questions (et malgré les apparences, j'en fais partie, même si je dois avouer que sur le sujet, l'affaire à l'air quand même bien pliée). Je vous conseille la pensée bayésienne.