Chaque équipement dans un avion doit être certifié, ce qui veut dire testé de manière intensive par le constructeur de l’avion et de l’équipement.
Le système LPV repose sur une amélioration de la précision en finale des GPS par le biais de satellites dédiés qui « recalent » (pour simplifier) les signaux GPS de base.
C’est le système SBAS (Satellite Based Augmentation System) appelé ainsi par opposition au GBAS (Ground Based Augmentation System) qui fait la même chose mais avec des stations sol (et une couverture locale seulement, mais probablement une précision encore meilleure).
Ca implique des récepteurs dédiés (fréquence différente du GPS), une redondance et vérification pour intégration dans le FMS.
Pour que ce soit rentable, il faut que les approches SBAS soient largement utilisées/implémentés un peu partout, ce qui n’est pas le cas actuellement.
Le milieu de l’aviation est assez conservateur et les choses évoluent lentement, voire pas du tout.
Le système MLS qui devait être le successeur de l’ILS avec des perfos nettement supérieures (approches multiples et approches courbes) n’a jamais vraiment percé, et le SBAS/GBAS a de fortes chances de le supplanter.
Je crois qu’il n’y a que deux ou trois pistes équipées MLS en France, et à peine plus en Europe.
Le GBAS étant local et supposant des équipements au sol, il sera probablement délaissé au profit du SBAS qui n’en a pas besoin, les opérateurs au sol laissant la maintenance de ces coûteux équipements à la charge des gouvernements pour la partie satellite. La tendance est plutôt à la suppression des équipements fixes.
Une fois que les approches LPV seront largement implémentés, les compagnies s’équiperont. c’est toujours le même facteur €€€€
Jacques